Réfugiés du Myanmar : qu’est-ce qui vous aide à surmonter le quotidien?

Nous avons demandé à des réfugiés du Myanmar vivant aujourd’hui au Bangladesh ce qui les aide à mieux traverser le quotidien. Tous ont fui des violences et des épreuves inimaginables. En quelques minutes, ils ont dû se résoudre à tout quitter. Six mois plus tard, voici ce qu’ils ont à dire :

Rohima, age 40 from Myanmar

« Nous avons dû laisser tous nos chaudrons. J’ai reçu celui-ci de CARE, mais je ne l’ai pas encore utilisé. Je l’ai gardé dans sa boîte, car je ne veux pas qu’il se salisse. Je l’aime trop. Quand nous aurons un vrai poêle au gaz, je vais commencer à m’en servir », dit Rohima.

Nur-e-jannat, 35, from Myanmar

« Nous ne pensions pas que nous aurions autant d’aide ici, dit Nur-e-jannat. Ce que nous voulions, c’était sauver nos vies. Tout le monde a été tué. Il n’y a pas de mots pour décrire ça. Ils nous ont torturés, ils ont volé nos enfants, détruit nos maisons et mis le feu à nos villages. Après toutes les horreurs que j’ai vues, je peux enfin trouver un peu de paix au centre des femmes. Rencontrer d’autres femmes, ça me donne de l’espoir. »

Mohammed, 50, from Myanmar

« Nous avions l’habitude de grimper les collines… mais avec difficulté, surtout par temps de pluie. Les enfants tombaient toujours. Mais maintenant, ils peuvent utiliser le garde-corps. C’est beaucoup mieux avec les escaliers que CARE a bâtis dans notre camp », souligne Mohammed.

Modina, 60, from Myanmar

« Une nuit, j’ai voulu aller aux toilettes, mais il faisait noir et elles étaient loin. Comme je ne voyais rien, je suis tombée et je me suis fait mal aux hanches. Maintenant que CARE a construit une toilette près de ma tente, je peux m’y rendre plus facilement », explique Modina.

Asmida, 18, from Myanmar

« Je suis enceinte de neuf mois. Au Myanmar, je ne pouvais pas voir de médecin, parce que l’hôpital était trop loin de mon village. Mais ici, au Bangladesh, c’est possible. D’ailleurs, je viens juste d’être examinée par un médecin parce que j’ai de la fièvre. Sans l’aide reçue ici, ça n’aurait pas été possible », mentionne Asmida.

Rubina, 12, from Myanmar

« Il n’y a rien d’excitant au camp, mais ça ne m’empêche pas de me maquiller tous les jours. J’aime la diversité des couleurs. Ma mère veut que j’aille à l’école, mais moi je veux apprendre à coudre », confie Rubina.


Voyez comment CARE aide les réfugiés du Myanmar à vivre maintenant au Bangladesh grâce à votre soutien

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