Devenir mère pour la première fois : l’histoire de Sina

Sina's baby daughter, Davit, was born at a local health centre in rural Cambodia. Photo: Sok Vichheka/CARE

Au Cambodge, de nombreuses femmes mettent leurs enfants au monde avec des accoucheuses traditionnelles, c’est-à-dire avec des femmes de leur communauté qui n’ont pas de formation médicale formelle. Lorsque les femmes n’ont pas accès à des soins médicaux de qualité, cela augmente les risques pour les mères et les bébés. Autrement dit, cela peut entraîner des conséquences tragiques.

Mais les choses changent.

Sina and her baby girl, Davit. Photo: Sok Vichheka/CARE

Voici Sina. Âgée de 23 ans, elle appartient à une minorité ethnique du Laos. Son premier bébé, une petite fille prénommée Davit, n’a que six semaines. Elle a vu le jour dans un centre local de santé.

Sina and her baby girl, Davit. Photo: Sok Vichheka/CARE

Quand Sina a découvert qu’elle était enceinte, elle a un moment de frayeur.

« Mon amie a accouché à la maison. Elle est morte durant l’accouchement et le bébé a été confié à ses grands-parents. J’avais tellement peur de mettre mon enfant au monde à la maison. Je ne voulais pas connaître le même sort que mon amie. J’ai donc décidé d’accoucher au centre médical. »

CARE has been working with the traditional birth attendants and health volunteers in Sina’s village so they can give pregnant women accurate information about staying healthy. Photo: Sok Vichheka/CARE

CARE a travaillé avec des accoucheuses traditionnelles et des bénévoles de la santé dans le village de Sina afin que les femmes enceintes reçoivent des renseignements pour demeurer en bonne santé. C’est grâce à ces renseignements que Sina a pu transformer ses craintes en joie de mettre un bébé au monde.
« J’ai reçu du soutien de CARE, plus particulièrement de l’information reliées aux mères, aux bébés et à la possibilité d’accoucher sans risque au centre médical. La sage-femme du centre médical et le personnel de CARE m’ont souvent visitée durant ma grossesse. Ils m’ont recommandée de me rendre au centre pour des examens de santé réguliers et des suppléments de fer. »

Sina and her husband with baby Davit. Photo: Sok Vichheka/CARE

Sina et son mari sont reconnaissants d’avoir pu bénéficier d’une aide médicale professionnelle au moment de l’accouchement.

« Les membres de ma famille ont pensé que j’allais mourir après avoir accouché, parce que j’ai eu des saignements pendant trois jours – on parle de plusieurs litres de sang. J’étais toute faible et pâle. Mais comme j’étais au centre médical, les sages-femmes qualifiées m’ont sauvé la vie. »

Si Sina n’avait pas été sensibilisée aux risques d’accoucher à la maison sans soutien médical, elle aurait pu connaître le même triste sort que son amie.

En regardant tendrement son bébé, Sina confie : « Si j’avais accouché chez moi, peut-être serais-je morte avant d’avoir pu tenir ma fille dans mes bras. »

Baby Davit. Photo: Sok Vichheka/CARE

Sina adore tellement son enfant qu’elle souhaite en avoir un autre dans un proche avenir. Quand elle aura ce bonheur, elle ne sera pas effrayée à l’idée d’accoucher.

« Je prévois encore une fois vivre mon accouchement au centre médical. J’ai confiance aux sages-femmes qui s’y trouvent. Et là-bas, il y a beaucoup d’équipements qui permettent de sauver des mères et des bébés. »


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