Famine : elle pourrait ne pas exister. Vous pouvez aider
Oct 24, 2018
L’hôpital de district de la communauté de Marriah, à la périphérie du Sahel, regroupe plusieurs bâtiments solides sur un campus en terre battue.
Le Centre thérapeutique pédiatrique possède son propre édifice sur le campus. Lors de la visite de CARE, 138 enfants s’y trouvaient. Aussi bien dire que l’endroit était animé. Dans ce centre, plusieurs diagnostics sont posés, mais la plupart des maladies qui y sont soignées – malaria, anémie, malnutrition – ont un aspect très prévisible.
Près du quart de l’édifice est consacré aux enfants qui sont en voie d’échapper à la malnutrition aiguë, mais qui ne sont toutefois pas hors de danger. L’édifice est étouffant et manque d’espace. La clinique où les enfants se rétablissent dispose de 33 lits. À l’heure actuelle, chaque lit est occupé par au moins deux enfants.
La plupart des enfants du centre souffrent aussi de malaria et d’anémie, ce qui contribue à aggraver leur état de santé. Certains des petits sont à risque d’avoir des convulsions pouvant provoquer des dommages physiques et neurologiques irréversibles.
Cette section de l’hôpital compte environ 15 employés en service. Tous agissent aussi vite que possible pour veiller à ce que chaque enfant reçoive les soins dont il a besoin.
En raison des conditions d’entassement, plusieurs mères improvisent des lits à même le sol. Tous les enfants de l’hôpital sont reliés à des tubes et à des appareils pour vivre.
Un membre de l’équipe médicale de l’hôpital s’occupe d’un jeune enfant.
« S’il vit, je veux qu’il aille à l’école et qu’il étudie, dit Seray en parlant de Issufu, 2 ans. S’il vit. »