METTRE FIN À L’INÉGALITÉ TOUCHANT LES MÈRES

Il n’y a pas longtemps, j’ai pris des nouvelles d’une amie qui profite de sa sixième semaine de maternité.

« Tu ne plaisantais pas quand tu parlais de tourbillon… », dit-elle en faisant référence à des paroles évasives que j’avais dites avant qu’elle ait son enfant pour soulever les changements imminents qui l’attendaient. (La naissance de mes enfants n’est plus qu’un vague souvenir maintenant que les tumultes de la préadolescence ont remplacé la tendre enfance.)

Elle savoure cette nouvelle période de sa vie quoiqu’avec un peu moins d’émerveillement.

« J’ai l’impression qu’un épais brouillard commence à se dissiper, qu’il n’y a rien de sacré. Je te jure qu’il y avait 40 personnes dans la salle d’accouchement à cause d’une complication possible… »

Elle semble laisser sous-entendre qu’elle n’avait pas trouvé son accouchement aussi simple qu’il aurait pu l’être. Mais on s’occupait bien d’elle; elle savait où trouver de l’aide et elle en recevait au besoin.

Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de commencer à comparer les histoires des femmes dans le monde ni de souligner les différences entre un pays et un autre, entre l’accès aux soins de santé des femmes au Canada et celui dans d’autres pays, entre

tout le soutien qu’une mère canadienne reçoit pour élever un enfant en santé et celui que reçoit une mère dans un pays en développement.

Non. Au lieu de cela, je m’empresse de sauter au passage de l’histoire où nous choisissons d’être solidaires – non pas seulement en tant que mères (ce ne sont pas toutes les femmes qui souhaitent avoir des enfants), mais en tant que femmes et hommes croyant en l’égalité des droits à la santé, au libre arbitre et à un monde sans inégalités.

Dans les semaines à venir, nous partagerons avec vous certaines initiatives de CARE pour unir le monde et mettre fin à l’inégalité qui touche les mères et leurs enfants. Restez à l’affût et laissez-vous inspirer!