Alors que 2019 touche à sa fin, nous aimerions vous présenter cinq des personnes que votre généreux soutien nous a permis d’aider au cours de l’année écoulée.
Cinq photographes vous invitent à découvrir leur meilleur cliché réalisé dans le cadre des missions de CARE en 2019. Aussi belles qu’éloquentes, ces photos témoignent des épreuves de la vie dans les pays en développement, mais également de la joie ressentie dans les moments où la situation s’améliore… grâce à vous.
AU CAMBODGE, DOEUN GRANDIT AU CONTACT DES LANGUES
Doeun s’est beaucoup amusée à poser devant l’objectif.
Âgée de seulement huit ans, Doeun semblait profondément ennuyée par nos questions; elle préférait jouer avec ses amis plutôt que nous parler de son école, où ses camarades et elle apprennent deux langues grâce à une équipe enseignante formée par CARE. Je savais qu’il me serait difficile d’obtenir une bonne photo d’elle : après tout, il faut que jeunesse se passe.
Mais dès que j’ai pris mon appareil, elle s’est animée, enchaînant les poses à la façon d’une mannequin aguerrie et adressant des signes de la paix à l’objectif. Très à l’aise en public, Doeun possède selon son enseignante un talent naturel pour faire rire les autres, ce dont elle nous a assurément fourni la preuve ce jour-là.
Au bout d’un moment, elle a effectué un grand saut en étoile, puis s’est éloignée, l’air de dire : « Bon, ça suffit, le spectacle est terminé. »
Photo de John Hewat
AU MOZAMBIQUE, LUCIA A SURVÉCU À LA CATASTROPHE
Le cyclone Idai avait dévasté le village de Lucia moins d’une semaine plus tôt, et l’eau se retirait progressivement. Les pieds dans la boue, nous avons discuté alors qu’elle faisait la cuisine à l’endroit où se dressait auparavant sa maison, dont il ne reste aujourd’hui qu’un bourbier laissé par la décrue des eaux.
Pleine de sang-froid, Lucia s’en tenait aux faits : leur maison, leurs champs et leurs existences avaient été emportés.
« J’ai perdu mes récoltes, mes vêtements et ma maison, m’a-t-elle confié. J’ai simplement sauvé mes enfants. »
Il ne restait qu’une chose à faire : repartir de zéro.
Après une tragédie de cette ampleur, la seule issue pour Lucia et les siens consistait à aller de l’avant en espérant que les choses s’améliorent.
Photo de Josh Estey
LES ÉPREUVES DE LA VIE AU SOUDAN
Le Soudan est un pays chaud et poussiéreux.
Les mères et les enfants souffrent d’une malnutrition endémique. J’ai eu la chance de réaliser ce cliché alors que je visitais un centre de nutrition appuyé par CARE.
Cette jeune fille et son frère venaient de recevoir de l’aide et entamaient une longue marche pour rentrer chez eux. En les observant s’éloigner, j’ai eu le sentiment que cette scène illustrait de façon poignante les conditions de vie difficiles dans les paysages arides du Soudan.
En temps normal, lorsque des enfants reçoivent un soutien nutritionnel dans un de ces centres, ils n’ont pas besoin de revenir. J’espère que ce sera le cas pour ces deux petits.
Photo de Sabine Wilke
AU YÉMEN, AMAAL SOUHAITE SEULEMENT RETOURNER À L’ÉCOLE
J’ai découvert l’histoire d’Amaal, une fillette de dix ans, grâce à mes collègues du bureau de CARE à Aden. Dans l’incapacité d’aller à l’école, Amaal avait commencé à prêter main-forte à notre équipe dédiée à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène en apprenant aux autres enfants de son quartier les pratiques exemplaires en matière d’hygiène.
Il me tardait de faire sa connaissance et je n’ai pas été déçue. J’ai même été frappée par sa maturité, son intelligence et son éloquence. Son école ayant été détruite lors du bombardement d’Hodeidah, Amaal souhaitait employer son temps à bon escient.
Son seul souhait était de retourner à l’école, et j’ai été ravie d’apprendre qu’en dépit des obstacles, notre équipe de CARE est parvenue à l’inscrire dans un nouvel établissement.
Photo de Jennifer Bose Batka
AVANCER VERS L’ÉGALITÉ AU BANGLADESH
Voici cinq participantes à une formation de CARE visant l’autonomisation des femmes, mise en œuvre au sein d’usines de confection au Bangladesh.
La formation encourage les femmes à endosser des rôles de leadership et leur permet d’acquérir les compétences nécessaires pour faire valoir leur opinion, maîtriser leur carrière et leur vie.
Cette photo a été réalisée lors d’une journée caniculaire, durant une courte pause dans leur formation. Ravies d’être photographiées, les participantes étaient rayonnantes et pleines d’entrain.
Sans la moindre directive, elles se sont regroupées et m’ont adressé des sourires radieux tandis que j’immortalisais la scène.
J’ai ensuite eu l’occasion d’observer tout l’enthousiasme qu’elles consacraient à la formation. Il est manifeste que celle-ci compte beaucoup pour elles et que son incidence dans leur vie est immense.
Leurs sourires en sont la preuve.
Photo de Jorja Currington
Merci à toutes les personnes dont le généreux soutien a permis de faire éclore des histoires comme celles-ci en 2019.
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