Cinq jeunes filles inspirantes

LE 11 OCTOBRE, C’EST LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FILLE – UNE OCCASION DE METTRE EN VALEUR LE POTENTIEL ILLIMITÉ DES JEUNES FILLES DE PARTOUT DANS LE MONDE.

Mais nous savons que les droits des jeunes filles ne sont pas toujours respectés et que l’égalité des chances n’est pas acquise.

C’est pourquoi nous orientons nos actions de manière à permettre aux femmes et aux jeunes filles de propulser le changement au sein de leurs familles et de leurs communautés. En effet, nous savons que les femmes et les jeunes filles dont les droits sont respectés et qui ont la chance de s’épanouir peuvent engendrer des changements dont plusieurs personnes bénéficieront.

Nous vous présentons cinq jeunes filles inspirantes que nous avons eu le privilège de rencontrer sur le terrain, alors que nous travaillions à sauver des vies, à éradiquer la pauvreté et à promouvoir la justice sociale.

Shahed, whose family fled from their home in Dara'a, Syria, is a participant in a Syrian and Jordanian teen peer-to-peer support group at CARE's community centre in Irbid, Jordan.

La famille de Shahed a fui sa résidence de Deraa, en Syrie. Depuis, Shahed participe à un groupe de soutien pour adolescentes et adolescents syriens et jordaniens, une initiative mise sur pied par CARE au centre communautaire d’Irbid, en Jordanie.

« Les membres de ma famille et moi avons dû nous adapter à une nouvelle réalité et nous soutenir dans l’épreuve. Nous avions tous des projets d’avenir, mais en l’espace d’une nuit, ces projets ont été anéantis. Bien que nous ayons maintenant le statut de réfugiés, nous nous consolons en nous disant que nous avons la chance de vivre au sein de la communauté plutôt que dans un camp de réfugiés. Cela fait peut-être quatre, six ou sept ans que nous habitons en Jordanie. Nous jonglons encore avec de nombreuses difficultés, ce qui ne nous empêche pas de nous tourner vers l’avenir et de garder espoir. La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Nous devons accueillir les obstacles qu’elle met sur notre chemin, les surmonter et aller de l’avant. Nous avons beaucoup appris du conflit armé dont nous avons été victimes. Pour ma part, j’ai appris que nous sommes plus forts que nous le pensons. À l’occasion de la Journée internationale de la fille, j’aimerais encourager les jeunes filles de partout dans le monde à bâtir la vie à laquelle elles aspirent et à surmonter un à un les obstacles qui se dressent sur leur route, sans toutefois se mettre trop de pression sur les épaules. J’aimerais leur dire ceci : ne laissez pas ces obstacles et vos émotions négatives vous tirer vers le bas. Vous êtes plus fortes que vous le pensez, et chacune de vous a le pouvoir de réaliser ses rêves.

Iswak lives with her brothers and her grandmother in a camp for internally displaced people in Burao, Somaliland.

Iswak, ses frères et sa grand-mère vivent dans un camp pour les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays à Burao, au Somaliland.

« Je rêve d’aller à l’université et de devenir médecin. Mes frères me soutiennent dans ce projet. Comme je suis la seule fille de la famille, ils veulent que je travaille fort et que je les rende fiers. »

Moins de la moitié des enfants du Somaliland fréquentent l’école primaire. Les jeunes filles vivant en zones rurales sont deux fois moins susceptibles d’aller à l’école que celles qui vivent en zones urbaines. Elles sont également plus de quatre fois moins susceptibles que les garçons d’accéder à l’éducation. CARE a construit de nouvelles salles de classe et des espaces conviviaux pour jeunes filles à l’école d’Iswak, en plus de fournir aux enseignantes et aux enseignants la formation et le matériel scolaire dont ils ont besoin.

Rayan lives in in Azraq refugee camp in Jordan where CARE supports Taekwondo classes for Syrian girls in its community centre. Her coach Asef el Sabah says he sees the heart of a champion in Rayan.

« Lorsque ma famille et moi habitions en Syrie, notre vie était menacée. Nous avons dû quitter le pays en raison des bombardements. Cette épreuve a été très difficile. Lorsque ma maman a appris l’existence de ce cours, elle nous y a toutes inscrites pour que nous puissions apprendre à nous défendre en cas de besoin. Ce que j’aimerais dire aux autres jeunes filles de partout dans le monde, c’est de rester fortes et de donner le meilleur d’elles-mêmes. Peu importe ce qui arrive, gardez la tête haute et accrochez-vous. Vous avez des forces insoupçonnées. »

Rayan vit dans un camp de réfugiés à Azraq, une ville de Jordanie dont le centre communautaire offre des cours de taekwondo financés par CARE. L’entraîneur de Rayan, Asef el Sabah, affirme que la jeune fille est une graine de championne.

Pheat, Cambodia

« Je vis avec ma mère, mon père et mon frère de 16 ans, nous confie Pheat, une jeune Cambodgienne. Mon frère va à l’école. Nous avons tous deux appris le khmer et le kreung. Chaque matin, j’aide mes parents à passer le balai et à nettoyer la maison, puis je fais ma toilette avant de me rendre à l’école. En revenant, je lis, je me repose et je fais des tâches ménagères comme m’occuper des vaches et des bisons.

J’aimerais devenir enseignante ou travailler dans une organisation comme CARE. Ainsi, je pourrais aider mes parents et d’autres enfants pauvres afin qu’ils puissent avoir un bel avenir. »

Au Cambodge, CARE a participé au recrutement et à la formation d’enseignantes autochtones ‒ des femmes, pour la plupart. La majorité de ces enseignantes a fréquenté l’école jusqu’à la huitième ou la neuvième année. La formation dont ils avaient besoin pour assumer leurs fonctions leur a été offerte par CARE.

CARE a également mis à leur disposition du matériel scolaire dans quatre langues autochtones, dont des manuels qui intègrent des éléments propres à la culture autochtone tout en respectant le programme national.

Priyanka is the president of the Buddha Girls Club, which promotes girls' leadership and athletics in her school and is part of a larger project designed to prevent child marriage in Thumuhawa Piparahawa, Nepal.

Priyanka est présidente du Club des filles de Buddha, dont la mission est de promouvoir le leadership au féminin et d’encourager les jeunes filles à participer à des activités sportives dans un contexte scolaire. Cette initiative s’inscrit dans un projet à plus grande échelle visant à prévenir les mariages précoces à Thumuhawa Piparahawa, au Népal. Désirant s’instruire autant que possible avant de se marier, Priyanka voulait être photographiée avec ses manuels scolaires.

Les jeunes filles ont le pouvoir de changer le monde… à condition qu’on leur en donne les moyens.

Grâce à votre soutien, nous pouvons créer des espaces conviviaux pour les femmes et les jeunes filles et encourager ces dernières à retourner à l’école, ce qui favorisera leur épanouissement. Nous pouvons également travailler avec les communautés de manière à créer des changements qui permettront à des générations de femmes de s’épanouir.

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