Les femmes et les...


Les femmes et les...
Lorsque les combats ont éclaté en Ukraine le 24 février dernier, le drame humain s’annonçait inévitable. Depuis, des millions de civils ont dû quitter leur foyer; des infrastructures essentielles ont été anéanties; des villes entières se sont retrouvées sans nourriture, sans eau et sans électricité; et de nombreuses personnes ont perdu la vie.
En réponse à l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, des agences humanitaires canadiennes de premier plan, par le biais de la Coalition humanitaire, lancent une collecte de fonds pour fournir une aide d’urgence aux personnes dans le besoin.
La localisation de l’aide humanitaire est un sujet de discussion depuis des décennies. « Localiser », c’est reconnaître et respecter que les décisions doivent être prises et appliquées par les communautés concernées pour que l’aide puisse réellement répondre à leurs besoins.
Comment, malgré toute l’attention dont s’accapare la COVID-19, mettre en avant les crises humanitaires qui touchent des millions de personnes dans le monde?
Alors que la population mondiale continue de gérer les effets dévastateurs de la COVID-19, près de 80 millions de personnes déplacées courent un risque accru.
En tant que travailleuse humanitaire canadienne, j’ai toujours eu pour rôle d’intervenir là où la situation l’exigeait, mais c’est la première fois qu’une urgence de ce type frappe à ma porte.