Autour du globe, beaucoup de femmes et de jeunes filles ne bénéficient pas des services de santé essentiels dont elles ont besoin, et ne sont pas libres de disposer de leur propre corps. De plus, leur santé et leur bien-être passent souvent au second plan en raison de stéréotypes de genre bien ancrés et d’atteintes à leurs droits fondamentaux.
Pourtant, la plupart des postes du domaine de la santé sont occupés par des femmes. En misant sur elles, on œuvre donc au renforcement des systèmes de soins ainsi qu’au bonheur et au bien-être communs.
Découvrez comment CARE, ses partenaires, ses donatrices et donateurs et de nombreuses communautés dans le monde unissent leurs efforts en faveur de la santé et du bien-être des femmes.
Tvoya Opora/CARE
CARE et son partenaire Tvoya Opora travaillent main dans la main pour fournir une aide vitale aux personnes touchées par le conflit en Ukraine. Dans ce cadre, nous procurons aux hôpitaux et aux autres établissements de soins des médicaments et de l’équipement comme des appareils d’anesthésie, des respirateurs et des lits électriques. Nous apportons également notre soutien aux fournisseurs de services de santé mentale. Sur le terrain, beaucoup de travailleuses et de travailleurs de la santé restent en poste au péril de leur vie et n’hésitent pas à faire de nombreuses heures supplémentaires.
Nusrat Daud Pritha/CARE
À Cox’s Bazar, au Bangladesh, Tania, 17 ans, participe à un projet qui vise à améliorer la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes et des jeunes filles.
Contrairement à beaucoup d’autres adolescentes de la région, Tania a aujourd’hui accès à l’information, aux ressources et aux services offerts à la population. Elle sait également comment prévenir la violence sexiste et où obtenir de l’aide en cas de problème.
Depuis le lancement du projet, la parole des femmes et des jeunes filles se libère.
« Nous venons ici discuter de choses et d’autres. C’est un véritable plaisir », confie Tania.
Laura Noel/CARE
Selon les Nations Unies, une femme meurt toutes les deux minutes dans le monde de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. Pourtant, en offrant aux femmes des soins de qualité près de chez elles et en luttant contre les causes profondes des inégalités, on pourrait éviter bon nombre de ces décès.
Dans le district montagneux de Sindhupalchok, au Népal, l’ouverture d’une maison de naissance soutenue par CARE a permis de réaliser des progrès tangibles en matière de santé maternelle. Aujourd’hui, de nombreuses femmes fréquentent cet établissement ou soutiennent l’initiative à divers égards.
Sarah Easter/CARE
En Somalie, plus de 1,4 million d’enfants souffrent de malnutrition sévère. CARE dispose de 56 centres de santé dans le pays et collabore activement avec le personnel soignant des collectivités où ils sont implantés. Ces centres sont souvent les seuls établissements à pouvoir accueillir les mères et les femmes enceintes des régions concernées, car l’hôpital le plus proche se situe en général à plusieurs centaines de kilomètres de là.
Syria Relief/CARE
Pour pouvoir survivre et être en bonne santé, il est indispensable d’avoir accès à de l’eau potable. Pourtant, cet approvisionnement reste encore aléatoire pour beaucoup. C’est souvent aux femmes et aux jeunes filles qu’il incombe de trouver de l’eau pour la famille. Elles sont parfois contraintes de marcher durant des heures et de se mettre en danger, afin de remplir cette tâche qui les accapare et les empêche d’aller à l’école ou de gagner leur vie.
CARE et ses partenaires aident à construire et à remettre en état des points d’eau, au plus près des habitations, en vue de faciliter l’approvisionnement des personnes en situation d’urgence. Nous prenons également en compte les besoins particuliers des femmes et des jeunes filles, afin de leur procurer des installations sanitaires et des articles d’hygiène adaptés. De plus, nous savons qu’il est essentiel de mettre en place des solutions durables. C’est pourquoi nous travaillons avec les communautés à l’installation de stations de pompage dotées de panneaux solaires. L’énergie propre ainsi produite permet de limiter les frais de fonctionnement et les nuisances environnementales de ces structures. Enfin, nous organisons des séances de sensibilisation à l’hygiène afin d’informer les populations et de prévenir la propagation des maladies.
Hajarah Nalwadda/CARE
D’après le Collectif mondial sur les menstruations, plus de 320 millions de femmes ont leurs règles chaque jour dans le monde. Pourtant, nombreuses sont celles qui n’ont toujours pas accès à des produits d’hygiène menstruelle ainsi qu’à de l’information et à des services adaptés. C’est ce qu’on appelle la pauvreté liée aux règles.
CARE travaille aux côtés de femmes, de jeunes filles, de membres de la communauté, d’employées, de partenaires et de bénévoles du monde entier afin de briser le cycle de la pauvreté liée aux règles. Ensemble, nous veillons à ce que les femmes et les jeunes filles puissent s’impliquer dans toutes les sphères de la société et réaliser leurs rêves.
CARE collabore étroitement avec WOMENA, un organisme qui se mobilise en faveur de la santé reproductive des femmes et des jeunes filles en Ouganda. Dans le cadre de ce partenariat, nous leur procurons de l’information et des produits essentiels tels que des coupes menstruelles et des serviettes hygiéniques. Challin, en photo ci-dessus, déclare : « La scolarité de certaines jeunes filles est parfois perturbée du fait de leur méconnaissance de la menstruation […] Au début, j’étais moi-même inquiète. Mais mes craintes se sont dissipées après avoir reçu ma Ruby Cup. Aujourd’hui, je sais qu’il n’y a rien de honteux et, grâce à ma coupe menstruelle, je me sens bien dans ma peau quand j’ai mes règles. »
CARE apporte son soutien au personnel de santé, mobilise la population, travaille étroitement avec les communautés et les organismes locaux, et lutte pour le changement des politiques en place. C’est ensemble que nous parviendrons à bâtir un monde meilleur où chacune et chacun vivra en sécurité et en bonne santé.
Actu et récits connexes
Maroc : plus de six mois après le tremblement de terre, il reste encore beaucoup à faire
Le 8 septembre 2023,...
Combattre la malnutrition chez les enfants sur fond de conflit au Soudan
Par Shakir Elhassan,...
Paroles de mères : à Gaza, six mois sous le signe de la peur, du deuil, de la faim et des déplacements forcés
Six mois se sont...